Les start-up d’origine israélienne ont procédé à 620 levées de fonds en 2017
(Econostrum.info) Selon le groupe français Keyrus, et son accélérateur de business Keyrus innovation factory, Tel-Aviv occupe la sixième position mondiale en terme d’ecosystèmes de start-up et Israël la troisième place en terme de start-up cotées au Nasdaq, derrière la Chine et les Etats-Unis. Avec 5 840 start-up recensées, le pays compte une start-up pour 1 400 habitants, le plus important ratio au monde. Alors que la moyenne mondiale se situe à 2%, les entreprises israéliennes consacrent l’équivalent de 4,11% du PIB national en R&D (Recherche et développement) et se positionnent au second rang derrière la Corée du Sud et ses 4,29%. Brightstar accompagne avec succès le développement de plusieurs start-up israéliennes en France.
En 2017, les start-up israéliennes ont procédé à 620 levées de fonds pour un montant total de 5,24 mrds$ (+9% par rapport à 2016) dont 814 M$ (+25%) investis par des fonds israéliens. Cybersécurité, véhicules autonomes et intelligence artificielle constituent les trois secteurs les plus financés. Les sociétés houzz (400 M$), via (250 M$), Skybox security (150 M$) et cybereason (100 M$) ont connu les plus grosses levées de fonds.
Ces start-up ont suivi un chemin classique emprunté par 80% de leurs congénères. Créées et financées par des Israéliens, elles ont ensuite transféré leur siège social aux États-Unis, conservant, bien entendu, une implantation en Israël. Ainsi houzz est désormais juridiquement domiciliée à Palo Alto (Californie), Via à New York (avec un centre de R&D à Tel-Aviv), Skybox Security à San José (Californie) et cybereason à Boston (Massachusetts).
14 introductions en bourse en 2017
Les start-up développant des logiciels et celles travaillant dans le domaine des sciences de la vie représentent la majeure partie des levées de fonds des start-up israéliennes (infographie : Keyrus)
Les rachats de start-up (exit) ont atteint les 7,3 mrds$ en 2017, un chiffre en baisse par rapport à 2016 (10 mrds$) pour soixante-sept fusions-acquisitions (M&A) contre quatre-vingt treize en 2016.
Quatorze entreprises ont connu leur première introduction en bourse (IPOs pour Initial Public Offerings – offre publique initiale). En 2016, elles n’étaient que trois à choisir la cotation. Ces quatorze entreprises ont choisi les bourses australienne (5 d’entre elles au Australian securities exchange – AXL), américaine (4 au Nasdaq), israélienne (4 au Tel-Aviv stock exchange – TASE)) et britannique (1 au London stock exchange – LSE).
Les principales introductions ont été Areonautics (130 M$ de fonds levés), ForeScout (116 M$) et UroGen Pharma (58 M$).
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